Ségolène Royal contre l'animation japonaise





  • Accueil
  • La violence de Bioman
  • Des dessins animés japonais bas de gamme
  • La trahison de Dorothée
  • La déresponsabilisation des parents
  • Des filles maltraitées
  • L'affreuse criminalité du Japon
  • La preuve par le fait divers
  • Des films occidentaux tout public
  • Des préjugés toujours d'actualité

  • La déresponsabilisation des parents

    Les mères qui ne peuvent être là à la sortie de l'école, ou qui n'ont prévu personne pour compenser leur absence, faute de moyens, faute de possibilités ou tout simplement faute d'y avoir pensé se rassurent par la présence de la télévision.
    Devant celle-ci, l'enfant est censé ne pas bouger, hypnotisé qu'il serait par le charme magique de l'écran. On sait où il est, ce qu'il fait. Avec bonne conscience. En pensant que, naturellement, la télévision possède le bon sens de diffuser de bons programmes. C'est tellement évident pour une mère qui souffre déjà de rentrer tard chez elle et qui pense que, en contrepartie, la télévision a offert à son enfant du beau et du plaisir pour les yeux et pour le cœur. Aussi, quand elle découvre la « boudinerie » américano-japonaise que débite Dorothée, quelle déception ! Mais comment ajouter à l'absence, des ordres et des interdits sur les émissions? Comment admettre que même les programmes pour enfants tels qu'ils sont faits aujourd'hui imposent un choix, une présence, une surveillance ? Car chaque enfant - comme chaque adulte - reçoit le message télévisuel de façon intime et aussi diversifiée que peuvent l'être les caractères.

    (Ségolène Royal dans Le ras-le-bol des bébés zappeurs, p 58)

    Analyse : Ici, les dessins animés japonais sont qualifiés de "boudinerie", trois pages plus tard ils sont qualifiés de "nulissimes". D'une manière générale, dans son livre Ségolène Royal retire la charge aux parents de surveiller ce que leurs enfants regardent. Ainsi, p 94 et 95, elle répond à ceux qui conseillent aux parents de surveiller leurs enfants que "ces bons conseils provient de ceux qui n'ont pas d'enfants, ou qui ne les ont jamais eu à charge à plein temps, ne serait-ce que quarante-huit heures". La solution passe alors par la censure, si possible au niveau européen.