Réflexions en cours

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dimanche 28 novembre 2010

Une bouée de sauvetage pour l'Irlande dans la tempête des marchés

Après la Grèce, c'est donc l'Irlande qui est acculée à demander de l'aide européenne pour faire face à ses difficultés financières. La situation est pourtant différente. En Grèce, tout le monde est coupable. Le pays a vécu longtemps et pratiquement consciemment au dessus de ses moyens. Les avantages sociaux étaient nombreux mais non financés. Le déficit public, forcément colossal, était lui soigneusement caché... ne rendant que plus dur le retour à la réalité. En Irlande, le système était quand même meilleur à la base. Le pays attirait les capitaux étrangers, qui permettaient le développement de filiales dans un pays donnant accès à l'ensemble des marchés européens, avec une main d'œuvre de bonne qualité. Le souci était que le pays était d'une part habitué à une croissance forte, rendant très douloureux tout ralentissement économique, et d'autre part la dérégulation avait permis la croissance de banques imprudentes. Celles-ci ont pris de plein fouet à la fois l'éclatement de la bulle immobilière irlandaise (permise par la surchauffe économique) et les difficultés financières de leurs homologues américaines, britanniques et islandaises.

Le gouvernement irlandais a choisi de sauver ses banques en en garantissant les dépôts. La décision de l'administration Bush de ne pas sauver Lehman Brothers avait eu place prépondérante dans l'aggravation de la crise mondiale. En conséquence, l'aide accordée est immense. Le pays prend en fin de compte en charge les pertes de ses banques, aboutissant à des déficits publics exceptionnels records. L'Irlande aurait du pouvoir assumer cette charge. Elle avait d'ores et déjà pris des mesures pour en tirer les leçons et réformer le pays.

Hors les discussions européennes sur le Fonds Européens de Stabilité Financière ont rendu les marchés financiers très nerveux. La volonté de l'Allemagne que toute aide à un pays européen s'accompagne de la restructuration de sa dette et donc de pertes pour les créanciers a même créé une belle panique. Cela se traduit par un renchérissement des taux d'intérêts, et des attaques contre les titres des pays perçus comme les plus fragiles financièrement... ici, l'Irlande donc. Cela a encore dégradé la santé financière du pays, et poussé son Premier ministre Brian Cowen à demander l'aide de l'Union Européenne et du FMI, après avoir pourtant proclamé précédemment qu'il n'en ferait rien. Cela a déjà provoqué une crise politique : il n'y survivra pas. L'Irlande va au devant d'élections législatives anticipées, et l'Europe se retrouve avec une crise supplémentaire à gérer.

Mais il n'est pas dit que cela suffise à calmer les marchés, en plaine folie furieuse. A ce stade, on est plus du tout dans le domaine du rationnel. Nous sommes encore dans un cas typique de dilemme du prisonnier qui remet fondamentalement en cause la valeur des marchés. Chaque individu, en croyant servir son propre intérêt, ne fait que desservir l'intérêt du groupe entier. Les agents tentent donc de se désengager de titres perçus comme risqués, accroissant eux-même le risque dans un cercle vicieux de prophéties auto-réalisatrices marqué par la déraison collective.

Quand la Grèce ne peut s'en prendre qu'à elle-même, l'Irlande peut se dire que les marchés financiers lui font payer sa volonté de sauver ses banques, ses banques dont la faillite aurait encore plus affecté ces mêmes marchés financiers. A peu près tout le monde sait que les marchés sont en fait bien peu rationnels, n'hésitant pas parfois à travailler pour leur propre perte en entraînant tout ce qui se trouve à côté. Ce n'est d'ailleurs pas ça le drame. Le drame, c'est de devoir y avoir recours.

mardi 23 novembre 2010

Le rythme scolaire allemand

L'Education Nationale est certainement le ministère dont l'activité est la plus scrutée. C'est normal, connaissant le nombre de personnes qui y travaillent, et le nombre d'élèves qui y étudient. Le système scolaire français est donc un enjeu politique majeur, et il est l'objet de moult propositions, émanant de toutes parts. Très récemment, le marronnier de la suppression des notes est réapparu. Il est évidemment bien ridicule, casser le thermomètre ne suffisant pas à changer la température. Plus sérieusement, le ministre Luc Chatel a lancé depuis la rentrée une expérimentation sur la mise en place des rythmes scolaires à l'allemande dans une centaine de collèges et lycées français. C'est là aussi un sujet de réflexion récurrent. Les difficultés du modèle français nous ont depuis longtemps fait regarder le modèle allemand avec intérêt. Il est facile de penser que l'herbe est plus verte ailleurs. Le fait qu'il soit déjà fermement installé outre-Rhin montre qu'il ne s'agit pas d'une fantaisie, mais bien d'une alternative. Une question demeure pourtant : l'exemple est-il bien positif ?

Au vu de ce qu'il se passe en Allemagne, il est tout à fait possible d'en douter. Le modèle allemand consiste à regrouper les cours le matin, libérant les élèves pour des activités au choix, leur demandant moins de concentration. L'idée est de s'adapter au rythme supposé de l'enfant. Seulement, cela ne se passe forcément aussi bien que dans la théorie. Les activités de l'après midi sont optionnelles, elles ne sont pas vraiment encadrées par l'école. Cela veut dire que ce sont les parents qui doivent y accompagner leurs enfants, nécessitant d'eux une forte présence dans l'après midi. Leur progéniture est en effet lâchée dans la nature très tôt, vers 13 h. De nombreux enfants ne font pas ou peu d'activités l'après midi, et ce temps libre se traduit souvent par une simple oisiveté. Cela explique le fait que la chaîne allemande RTL2 diffuse des dessins animés tous les après midi, ou que l'on croise autant d'adolescents par petits groupes dans les rues à ces heures là.

Plus grave, l'exigence de présence de la famille pousse de nombreuses femmes à devoir faire un choix entre vie professionnelle et vie familiale. En Allemagne, le taux d'activité des femmes ayant des enfants est bien plus faible que dans d'autres pays, et celles qui sont attachées à leur carrière choisissent fréquemment de ne pas enfanter. La conséquence directe est particulièrement nette : le taux de natalité allemand est très faible, et même préoccupant. Le taux de fécondité, à 1,37 enfant par femme, est bien loin de suffire, et la population allemande décline quantitativement, posant des problèmes économiques et sociaux non négligeables.

Or ces inconvénients ne sont pas accompagnés d'avantages. Le rythme scolaire allemand n'apporte pas de meilleurs résultats. En fait, les Allemands sont mêmes les premiers à se plaindre des piètres performances de leur système éducatif. Les publications des résultats des tests PISA (menés auprès des pays de l'OCDE) sont vécues comme de véritables traumatismes outre-Rhin. En lecture et en mathématiques, le rang de l'Allemagne n'a rien de glorieux, se trouvant dans la deuxième moitié du tableau. La France elle-même y obtient de meilleurs résultats. L'Allemagne se déchire depuis une décennie dans des polémiques récurrentes sur les performances décevantes de son système éducatif. Parfois, le système français y est même cité en exemple.

Le rythme scolaire allemand n'est donc pas synonyme de bienfaits. Dès lors, quel besoin aurions nous donc de l'appliquer ? Il y a probablement des choses à faire au sein de l'Education Nationale. Veiller à ce que les programmes soient bouclés serait un bon début par exemple. Une autre chose positive serait de se demander ce qu'ont apporté les multiples réformes qui se sont succédés depuis 20 ans. Chaque ministre lance sa réforme sans se préoccuper des effets des précédentes. En fin de compte, nous naviguons à vue, les grandes idées et les petites lubies formant les vagues et marées sur lesquels le bateau de l'Education Nationale dérive.

mardi 9 novembre 2010

Faut-il modifier le Traité de Lisbonne ?

La perspective de modifier le Traité de Lisbonne si peu de temps après qu'il ait enfin été définitivement adopté ne fait plaisir à personne. Foudroyée par le rejet du Traité Constitutionnel Européen, l'Union Européenne avait péniblement du trouver une issue de secours pour se donner des institutions. L'adoption du Traité de Lisbonne lui-même fut loin d'être une partie de plaisir, entre le référendum négatif irlandais, le risque de rejet par les tories britanniques, et la mauvaise volonté de la Pologne et de la République Tchèque. Le Traité de Lisbonne avait au moins comme mérite de donner à l'Union Européenne des institutions adéquates pour pouvoir fonctionner longtemps sans gros problème. Et de fait, il n'est pas remis en cause dans ses principes ni ses modalités. Mais alors, qu'est-ce qui pousse les dirigeants européens à rouvrir la boîte de Pandore ?

La crise de la dette publique grecque est passée par là. Le nouveau gouvernement grec a découvert que les comptes publics du pays étaient faux, la Grèce vivant bien plus au dessus de ses moyens qu'elle ne le laissait croire. Avec ses comptes dégradés et son énorme dette, elle peinât à trouver de l'argent pour continuer à couvrir ses déficits budgétaires béants. Evidemment, tout cela montrait que la Grèce était bien loin de respecter les critères de Maastricht. La conséquence directe fut que l'euro fut attaqué, étant la monnaie de la Grèce, avec des conséquences désagréables pour l'ensemble des pays de la zone euro. Il a fallu trouver un moyen de rassurer les marchés, les convaincre que leurs titres grecs seraient bien payés (les créditeurs étant souvent d'ailleurs des banques de la zone euro justement, une défaillance pouvant se transmettre à l'ensemble de l'économie). Les Etats européens ont, comme certains l'avaient fait individuellement pour le secteur bancaire au début de la crise, garanti la dette grecque en créant un fonds spécial, le Fonds Européen de Stabilisation Financière (FESF).

Il s'agit en fait d'un mini FMI, à l'échelle européenne. Ce fonds emprunte sur les marchés avec la garantie AAA des Etats membres, ce qui lui permet d'obtenir les taux d'emprunt les plus faibles. Il prête alors cet argent au pays qui risque de faire défaut à ses créditeurs. En contrepartie de ce privilège, il peut forcer le pays concerné à faire des réformes drastiques pour améliorer l'Etat de ses finances. Le fonds peut être doté de plusieurs centaines de milliards d'euros, et devait être temporaire. Sa seule présence devait permettre de rassurer les marchés, le risque de défaut étant considérablement éloigné, les taux d'intérêts des pays en mauvaise situation pouvaient alors baisser, leur laissant davantage d'air pour respirer le temps d'améliorer leur situation.

Seulement, il est désormais question de rendre ce fonds permanent. Et c'est là où la chancelière allemande Angela Merkel intervient. Elle considère que pour éviter une censure du dispositif par la cour constitutionnelle allemande, il doit être inscrit au sein du Traité de Lisbonne, avec tout l'arsenal répressif envers les pays ne respectant une rigueur budgétaire suffisante. Nicolas Sarkozy en a accepté le principe, en faisant revoir un peu à la baisse la portée de cet arsenal (il n'est plus question d'automaticité des sanctions). Aujourd'hui, les autres pays semblent bien obligés de suivre.

Mais est-ce une bonne chose ? Déjà, on ne peut que regretter de toucher au Traité de Lisbonne. Ce n'est pas une bonne idée en soi, et de le faire aussi vite risque de faire un mauvais précédent. Chacun pourra considérer que le Traité est modifiable à sa guise, en fonction d'une quelconque circonstance. Le risque se pose notamment de la part de partis eurosceptiques, qui n'auront plus peur de promettre n'importe quoi à ce sujet. Les blocages et psychodrames en vue sont légions. Ensuite, on peut se demander s'il fallait rendre permanent le FESF. Le problème de la Grèce est avant tout que ses comptes n'étaient pas fidèles à la réalité, ce que les dispositions du FESF ne peuvent corriger par avance (au pire, réprimer a posteriori, une fois que le mal est fait, ce qui ne change rien). Et les pays qui ne respectent pas les critères de Maastricht ordinairement (comme la France) peuvent d'ores et déjà s'en prendre à eux-mêmes. Enfin, il n'était pas certain que la cour de Karlsruhe bloque réellement le dispositif, mais le risque existait tout de même.

Au bout du compte, les inconvénients surpassent les raisons de cette modification. Voilà une mauvaise situation dont sont responsables tous ceux qui ont des comptes publics structurellement déficitaires. Cela fait pas mal de pays, mais la France ne doit pas se conforter à cette pensée. Elle peut déjà agir pour réduire ses déficits, c'est l'heure de passer à l'action au moins sur ce point là.

lundi 8 novembre 2010

Un porte-avions en garde partagée

Le nouveau traité franco-britannique en matière de défense permet d'envisager de nombreux postes d'économie pour les deux pays, notamment en mettant en commun certaines infrastructures, et en faisant jouer des économies d'échelles pour une partie des achats. Les points de collaboration prévus sont nombreux, et celui qui a le plus fait parler de lui est la coopération sur les forces nucléaires. Un autre point important est la décision de favoriser l'interopérabilité entre avions et porte-avions des deux pays. Concrètement, il s'agit déjà d'installer des catapultes sur le prochain porte-avions britannique, le Queen Elizabeth, pour que les avions français puissent y opérer. Les avions des deux armées pourront ainsi utiliser le Queen Elizabeth ou le Charles de Gaulle indifféremment, et à terme la façon d'opérer des flottes d'accompagnement se rapprochera.

Il est néanmoins loin d'être certain qu'un pays accepte d'envoyer son propre porte-avions sur le théâtre d'une crise qui concerne exclusivement l'autre pays. Certes, depuis désormais bien longtemps, les intérêts des deux puissances convergent largement. Mais les questions de souveraineté nationale ne manqueront pas de se poser. En ne disposant que d'un seul porte-avions, un pays ne dispose d'une telle force de frappe qu'une partie du temps. Les périodes d'entretien, faites au port d'attache, sont en effet longues et fréquentes. Normalement, le but est donc d'en avoir deux, pour être sûr d'en avoir toujours un à disposition. C'était jusqu'à présent la politique de la France, avec le Foch et le Clemenceau. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les coûts de construction d'un porte-avions sont exorbitants. L'échelle est le milliard d'euros. Le porte-avions nucléaire français, le Charles de Gaulle a coûté bien cher et l'Etat français est réticent à mettre l'argent d'un deuxième sur la table. Au sein de l'armée, certains craignent que les crédits qui y seraient engagés ne soient trouvés au détriment des autres forces.

Du côté anglais, la question se pose désormais en des termes à peu près semblables. Le gouvernement travailliste avait décidé de construire deux nouveaux porte-avions pour relever ceux arrivant à bout de course. La construction du Queen Elizabeth a ainsi débuté l'an dernier. Mais l'arrivée des tories a changé la donne. Leur volonté de réduire la dépense publique a mis un point d'interrogation sur le deuxième, le Prince of Wales. Aux dernières nouvelles, sa construction devrait bien avoir lieu. Il est en effet bien plus économique de construire deux porte-avions à la suite que d'en construire un. Une annulation renchérirait le coût du Queen Elizabeth, et un tel désengagement serait coûteux en soi. L'idée des tories est donc de construire ce deuxième porte-avions, avant de décider ce qui pourrait en être fait. Une idée est de le vendre. Mais il pourrait aussi être utile militairement à la Grande Bretagne.

On peut en effet envisager que le Prince of Wales (ou quelque soit son nom) serve tant les marines britannique que française. La solution serait alors une forme de garde partagée : équipée de la même façon que le Queen Elizabeth ou le Charles de Gaulle, il pourrait être opéré par les Britanniques ou par les Français indifféremment. Il serait dans ce cas à la disposition du pays dont le porte-avions serait en période de maintenance, de telle manière que la France et la Grande-Bretagne aient toujours chacun un porte-avions immédiatement projetable selon sa volonté. Le coût serait divisé entre les deux pays, ne payant chacun la moitié des frais qu'ils auraient du engager pour obtenir la même prestation seule. Voilà des avantages qui poussent à étudier cette solution. Ce nouveau traité franco-britannique permet au moins d'en envisager l'hypothèse.

mardi 2 novembre 2010

Le nombre de commissaires européens

Après avoir sermonné aigrement la France sur la question des Roms, la commissaire européenne Viviane Reding s'en prend désormais vertement au couple franco-allemand pour ses propositions en matière de limitation des déficits. Comme toute proposition, celles faites par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont critiquables. Mais on peut se demander en quoi la commissaire pour la justice, la liberté et la sécurité a à s'exprimer sur ce dossier précis. Ceux qui sont le mieux placés pour analyser ces propositions sont les autres gouvernements, puisque c'est leur intérêt qui est en jeu. On peut même remarquer le portefeuille de Viviane Reding est une coquille vide, créé depuis quelques mois seulement, alors que la politique de sécurité de l'Union Européenne est prise en charge par une autre commissaire, celle aux Affaires intérieures, Cecilia Malmström. Alors forcément, Viviane Reding est condamnée à tenter d'avoir du poids sur des affaires qui ne la concernent pas vraiment.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul poste discutable de la Commission Européenne. Le commissaire européen à l'élargissement a un rôle malsain, car il est voué à faire s'élargir l'Union, sans vraiment se poser la question de savoir si c'est une bonne chose en soi. C'est l'éternel histoire de l'homme qui avait un marteau et qui ne voyait plus les problèmes que sous forme de clous à enfoncer. Le commissaire à l'élargissement élargira, puisque c'est sa raison d'être. C'est le genre de choses qui donne l'impression aux citoyens européens, même ceux qui sont favorables à la construction européenne, que la Commission a tendance à former une bureaucratie qui tourne en vase clos.

Dans la Commission Santer de 1995, il y avait 20 commissaires, et deux vice-présidents (soit 10 % des commissaires). Dans la commission actuelle, il y a 6 vice-présidents pour 27 commissaires (soit plus de 22 %). Etait-ce bien utile d'augmenter ainsi le nombre de vice-présidents ? On retrouve ce genre de situations dans les communautés de communes, les conseils généraux ou régionaux, où il faut distribuer des honneurs factices. Mais il n'est pas sûr qu'une organisation fonctionne mieux en augmentant la proportion de vice-présidents. De même pour le nombre de commissaires mêmes. Selon la règle d'un commissaire par pays, l'arrivée des pays de l'est a fait augmenter de façon artificielle le nombre de commissaires, sans que les dossiers à traiter augmentent pour autant. Cela ne peut être qu'une source d'inefficacité.

Heureusement, le Traité de Lisbonne prévoit qu'à partir du 1er novembre 2014 (soit pour la prochaine Commission Européenne normalement), le nombre de commissaires soit réduit, passant aux deux tiers du nombre d'États membre. Dans une Europe à 27, cela ferait donc une Commission à 18. Cela laisse certes présager des psychodrames lorsqu'il faudra déterminer quel pays n'en aura pas, mais aussi une bien meilleure organisation lorsque cela sera mis en place. C'était soit ça, soit l'existence de commissaires sans portefeuille, comme dans certains gouvernements...

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