Réflexions en cours

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lundi 21 novembre 2011

Yannick Noah à fond dans les drogues

Yannick Noah est la personnalité préférée des Français. Ou plutôt, dans une liste prédéfinie de noms donnés, c'est le sien qui recueille le plus d'assentiment, depuis que les précédentes personnalités préférées ont décidé de ne plus participer à cette mascarade. Il l'est encore, mais pour combien de temps ? Après sa dernière tribune dans le journal Le Monde, on peut se poser la question. Lui ne s'en préoccupe probablement pas. Comme il l'a dit autrefois, "ça fait 20 ans que je fais le con et je suis encore populaire parce que les gens pensent que je suis un mec bien." Ils ont peut-être tort.

Lisons sa tribune. Il y affirme que les sportifs espagnols sont dopés, et que face à ce genre de problème, "la meilleure attitude à adopter est d'accepter le dopage". Il semble considérer que tout le monde est dopé, et qu'il faut simplement le reconnaître et l'accepter. Comme il le dit, "arrêtons l'hypocrisie". Mais l'hypocrisie, ici, n'est pas forcément autour de lui. L'hypocrisie qu'il souhaite arrêter, c'est d'abord la sienne. Il prend son propre cas pour une généralité, et souhaite pouvoir assumer ses pratiques. Du reste, le thème n'est pas exactement nouveau de sa part, c'est simplement la première fois qu'il met autant les pieds dans le plat.

A propos du dopage, il disait déjà en 1990 que les sportifs devaient s'occuper d'eux-mêmes plutôt que de se voir contrôler, et que "si un gars a envie de prendre un risque, c'est son problème". Il relativisait le problème à l'époque en disant "on est tous dopés". En 1996, il critiquait les suspensions de sportifs ayant fumé des joints, trouvant démesuré qu'on les empêche de travailler pour cela. Il admettait alors être lui-même un fumeur de joints. Quand son fils, lui-même sportif de haut niveau, s'est fait arrêté pour possession de drogue, son conseil de père fut "ne te fais pas chopper la prochaine fois", démontrant ainsi un sens moral tout à fait discutable.

Par le passé, Yannick Noah s'est déjà engagé politiquement. Cette fois-ci, il se fait le fer de lance de la libre utilisation des drogues et des produits dopants. Il préfère l'accumulation des substances à l'accumulation des efforts, quitte à rendre la "potion magique" de facto obligatoire pour pouvoir participer. Cela remet bien sûr en cause ses propres performances sportives passées, mais au delà du sportif, sa propension à faire fi des lois et sa volonté de laisser se propager de telles pratiques remettent en cause l'homme également.

dimanche 20 novembre 2011

3 jours de carence pour tous

Le "débat" fut assez rapide. La semaine dernière, en l'espace de quelques jours, le gouvernement a annoncé qu'il y aurait désormais un jour de carence dans les arrêts maladie dans le secteur public, et quatre dans le privé, plutôt que zéro et trois actuellement. A peine la mesure était-elle annoncée qu'elle était votée dans le cadre du budget 2012 par l'Assemblée Nationale. Vu qu'il reste encore la suite du circuit législatif, cette évolution n'est pas encore définitive, mais il risque d'y avoir peu d'échos autour d'elle.

Les jours de carence sont une espèce de franchise pour l'assurance maladie, dans la prise en charge des arrêts maladie. Actuellement, si un employé du privé est absent pour maladie cinq jours, la Sécurité Sociale remboursera une entreprise pour les salaires versés au quatrième et cinquième jour. Pour les trois premiers, rien n'est prévu, et très souvent ce sera trois jours de rémunération en moins pour l'infortuné malade. Ces jours de carence ont pour objet de favoriser le retour à l'équilibre des comptes de la Sécurité Sociale, affreusement déficitaires. Dès lors, il faut que chacun y mette du sien, et que les efforts soient également répartis.

Mais répartir également les efforts, ce n'est pas rajouter un jour de carence à tout le monde. C'est que tous les salariés aient le même nombre de jours de carence. Pourquoi alors, les salariés du publics ont toujours trois jours de carence de moins que ceux du privé ? Cela n'a rien d'équitable. Une vraie mesure juste serait de mettre trois jours de carence pour tous les salariés, ou bien, si ceux du privé doivent vraiment passer à quatre, quatre jours de carence pour tous.

De telles différences de traitement ne peuvent que donner l'impression de la survivance de privilèges, et permettre une amertume forte de la part des salariés du secteur privé. Ceux du public ne souhaitent pas se voir reprochés un traitement de faveur, il serait donc préférable qu'à la prochaine lecture du budget 2012, cette mesure soit corrigée pour qu'elle établisse une égalité en la matière entre tous les salariés.

mardi 15 novembre 2011

Le Pacte pour la Justice

Une vidéo à voir dans le cadre du nécessaire débat pour la prochaine élection présidentielle :


Source : http://www.pacte2012.fr/video.html

Le Pacte 2012 pour la Justice, mentionné par la vidéo.

Ses 5 grandes propositions, et les 10 mesures préconisées par l'association "Institut pour la Justice" :
  1. L’égalité de droits entre la victime et l’accusé : Un accès immédiat pour la victime à l’assistance d’un avocat dès le dépôt de plainte ; le droit pour la victime de contester en appel la remise en liberté de son agresseur.
  2. L’impunité zéro pour les atteintes aux personnes et aux biens : Un grand ministère chargé de la sécurité des citoyens, regroupant forces de l’ordre et politique pénale ; des amendes « plancher » automatiques accompagnant toute condamnation pour délit.
  3. L’application effective des peines prononcées : L’obligation pour tous les condamnés de purger au minimum les trois quarts de leur peine ; une capacité de 30 000 places de prison supplémentaires pour rejoindre la moyenne européenne.
  4. Une fermeté de précaution vis-à-vis des criminels dangereux : La perpétuité réelle pour les grands criminels ; la surveillance à vie des délinquants sexuels.
  5. Une Justice transparente qui rende des comptes aux citoyens : Un débat national sur l’élection des procureurs au suffrage universel ; des audiences d’application des peines ouvertes au public.
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