Les régionales de 2010
Par xerbias, samedi 27 septembre 2008 à 19:46 :: Faits politiques :: #334 :: rss
18 mois nous séparent des prochaines élections régionales. En 2004, la gauche avait remporté la quasi-totalité des régions. L'assemblée territoriale de Corse dépasse le cadre d'un simple conseil régional, et sur le continent, seule l'Alsace reste encore à droite. L'UMP n'aura donc pas grand chose à perdre. C'est peut être mieux pour elle, dans la mesure où ses perspectives ne s'annoncent pas enthousiasmantes. Le gouvernement est de droite, et être au pouvoir signifie être impopulaire : il est peu probable que cela change d'ici là . La défaite de l'UMP en 2004 était justement la conséquence directe d'un vote négatif adressé au gouvernement Raffarin. Alors à moins qu'un changement de Premier ministre précédant l'élection pousse à une période d'état de grâce salvatrice, l'UMP peut s'attendre à de nouvelles défaites. Et c'est justement cette attente qui fera que chaque victoire n'en sera que plus retentissante.
L'absence de sortants est censé faciliter le renouvellement du personnel politique : cela motive les personnalités de droite pour conquérir les différentes régions. Pour choisir les candidats aux présidences de région, Nicolas Sarkozy a décidé de recourir au processus des primaires, comme ce fut le cas pour l'élection municipale de Paris. Dans ce cas là , cela n'avait pas été payant, mais du point de vue de la transparence, c'est le meilleur procédé. Les primaires en question sont prévues pour le printemps 2009, un an avant les élections. C'est tôt, et la conséquence c'est que l'on parle d'ores et déjà plus plus des régionales que des élections européennes de 2009. Les enjeux de celles-ci ne sont pas minces, au vu de l'influence du parlement européen, mais les régions sont un peu mieux traités que l'Europe, politiquement parlant. Toujours est-il qu'en Ile de France, par exemple, Valérie Pécresse et Roger Karoutchi débordent déjà d'activisme pour convaincre ceux qui voteront lors de ces primaires qu'ils seront le bon candidat pour l'emporter face à Jean-Paul Huchon. Yves Jégo fut un temps considéré comme participant à cette même primaire, mais il s'est depuis retiré de la course. Tous les trois font partie du gouvernement. Au moins peut-on espérer que les membres du gouvernement qui seront élus président de région, s'il y en a, démissionneront pour se consacrer à leur nouvelle tâche.
L'absence de sortants est censé faciliter le renouvellement du personnel politique : cela motive les personnalités de droite pour conquérir les différentes régions. Pour choisir les candidats aux présidences de région, Nicolas Sarkozy a décidé de recourir au processus des primaires, comme ce fut le cas pour l'élection municipale de Paris. Dans ce cas là , cela n'avait pas été payant, mais du point de vue de la transparence, c'est le meilleur procédé. Les primaires en question sont prévues pour le printemps 2009, un an avant les élections. C'est tôt, et la conséquence c'est que l'on parle d'ores et déjà plus plus des régionales que des élections européennes de 2009. Les enjeux de celles-ci ne sont pas minces, au vu de l'influence du parlement européen, mais les régions sont un peu mieux traités que l'Europe, politiquement parlant. Toujours est-il qu'en Ile de France, par exemple, Valérie Pécresse et Roger Karoutchi débordent déjà d'activisme pour convaincre ceux qui voteront lors de ces primaires qu'ils seront le bon candidat pour l'emporter face à Jean-Paul Huchon. Yves Jégo fut un temps considéré comme participant à cette même primaire, mais il s'est depuis retiré de la course. Tous les trois font partie du gouvernement. Au moins peut-on espérer que les membres du gouvernement qui seront élus président de région, s'il y en a, démissionneront pour se consacrer à leur nouvelle tâche.
Commentaires
1. Le mercredi 8 octobre 2008 à 01:34, par mika
2. Le mercredi 8 octobre 2008 à 09:43, par xerbias
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