UMP : où sont les femmes ?
Par xerbias, jeudi 26 juillet 2012 à 22:55 :: Faits politiques :: #783 :: rss
L'élection d'un président à la tête de l'UMP sera peut-être l'occasion de poser une question simple aux candidats : que comptent-ils faire pour améliorer la parité dans ce parti ? Après tout, il ne s'agira pas seulement de déterminer qui prendra la tête de l'opposition en France, mais bien aussi que la droite s'interroge sur son fonctionnement. Pour commencer, ce sera un ticket de trois personnes qui sera élu (président, vice-président et secrétaire général). En 2002, c'était le trio composé d'Alain Juppé, Jean-Claude Gaudin et de Philippe Douste-Blazy qui avait été élu. En 2004, c'était celui composé par Nicolas Sarkozy, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie. En 2012, il semble difficilement imaginable qu'il n'y ait pas au moins une femme sur chacun des tickets. Nathalie Kosciusko-Morizet visant la présidence, elle est naturellement parée de ce côté. Du côté de François Fillon, Valérie Pécresse est déjà assurée d'avoir une des deux places restantes. Il serait également étonnant que Jean-François Copé ne propose pas à une femme une telle place.
Mais cela ne sera pas suffisant. L'idéal, c'est qu'il y ait autant de femmes que d'hommes à tous les niveaux. Les médias ont beaucoup évoqué la parité réalisée au sein du gouvernement Ayrault (quitte à aller chercher des inconnues), en oubliant qu'elle avait été également réalisée dans le premier gouvernement Fillon. Cela s'est déséquilibré ensuite. Plus embarrassant pour l'UMP, la faible proportion de femmes parmi les candidats à la députation. Certes, Jean-François Copé pouvait évoquer le fait qu'il est difficile de ne pas soutenir un sortant masculin qui souhaite se représenter. La défaite électorale devrait alors permettre à l'UMP de lancer davantage de candidates en 2017.
C'est justement la question du renouvellement de ses candidats qui doit se poser dans cette prochaine campagne électorale. A l'instar de tous les autres partis politiques, l'UMP est loin d'avoir autant de femmes que d'hommes ne serait-ce qu'au niveau des adhérents. C'est malheureusement une constante, dans tout ce qui est politique ou même dans une bonne partie de la vie associative, ceux qui sont "volontaires" sont en majorité des hommes. Les raisons peuvent être diverses (déséquilibre de la vie familiale, éducation, modestie...), mais le résultat est là . La parité est obligatoire pour les scrutins de listes, mais il est toujours plus facile de trouver des hommes candidats que des femmes. Dès lors, pour une femme motivée, il n'est donc pas si certain qu'on peut le croire qu'il lui est plus difficile qu'à un homme de faire son trou en politique.
C'est donc à la base que la question des femmes en politique doit se poser, et ce doit être un chantier pour la prochaine direction de l'UMP. Evidemment, actuellement les hommes sont beaucoup plus impliqués dans la vie locale, et en l'état, ils resteront toujours un vivier de candidats plus important pour les législatives. Mais puisqu'il y a quelques années avant les prochaines échéances électorales, c'est justement le bon moment pour permettre quelques évolutions.
Mais cela ne sera pas suffisant. L'idéal, c'est qu'il y ait autant de femmes que d'hommes à tous les niveaux. Les médias ont beaucoup évoqué la parité réalisée au sein du gouvernement Ayrault (quitte à aller chercher des inconnues), en oubliant qu'elle avait été également réalisée dans le premier gouvernement Fillon. Cela s'est déséquilibré ensuite. Plus embarrassant pour l'UMP, la faible proportion de femmes parmi les candidats à la députation. Certes, Jean-François Copé pouvait évoquer le fait qu'il est difficile de ne pas soutenir un sortant masculin qui souhaite se représenter. La défaite électorale devrait alors permettre à l'UMP de lancer davantage de candidates en 2017.
C'est justement la question du renouvellement de ses candidats qui doit se poser dans cette prochaine campagne électorale. A l'instar de tous les autres partis politiques, l'UMP est loin d'avoir autant de femmes que d'hommes ne serait-ce qu'au niveau des adhérents. C'est malheureusement une constante, dans tout ce qui est politique ou même dans une bonne partie de la vie associative, ceux qui sont "volontaires" sont en majorité des hommes. Les raisons peuvent être diverses (déséquilibre de la vie familiale, éducation, modestie...), mais le résultat est là . La parité est obligatoire pour les scrutins de listes, mais il est toujours plus facile de trouver des hommes candidats que des femmes. Dès lors, pour une femme motivée, il n'est donc pas si certain qu'on peut le croire qu'il lui est plus difficile qu'à un homme de faire son trou en politique.
C'est donc à la base que la question des femmes en politique doit se poser, et ce doit être un chantier pour la prochaine direction de l'UMP. Evidemment, actuellement les hommes sont beaucoup plus impliqués dans la vie locale, et en l'état, ils resteront toujours un vivier de candidats plus important pour les législatives. Mais puisqu'il y a quelques années avant les prochaines échéances électorales, c'est justement le bon moment pour permettre quelques évolutions.
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