Zéro enthousiasme
Par xerbias, jeudi 1 mars 2012 à 17:34 :: General :: #739 :: rss
Depuis que Nicolas Sarkozy est officiellement candidat, la campagne est vraiment lancée et bat désormais son plein. C'est ce qu'attendaient tous les autres candidats, qui estimaient que cette absence limitait l'enjeu, et donc l'intérêt des électeurs. Eh bien nous y voilà donc. On peut maintenant se faire réveiller par la voix de Marine Le Pen, invitée à commenter l'ensemble de la matinale d'une radio, comme d'autres. Les candidats se succèdent dans les émissions, bénéficient d'un temps d'antenne important... et peinent toujours autant à susciter l'intérêt.
S'il y a bien quelque chose qui est frappant dans cette campagne, c'est l'absence totale d'enthousiasme de la part d'à peu près tout le monde. Certes, les candidats accomplissent le marathon habituel. Les journalistes semblent les seuls à se délecter des polémiques fréquentes qu'ils aident à entretenir. En dehors d'eux, ça n'accroche pas. Les émissions politiques de TF1 en prime time font un bide. Le favori des sondages, François Hollande, ne suscite l'adhésion de personne. On est loin du "désir d'avenir" qui avait porté en son temps Ségolène Royal, avec ses militants dévoués. La plupart des socialistes semblent eux-mêmes surpris de l'avoir comme candidat, alors que Dominique Strauss-Kahn était le plan initial. Il n'y a personne pour expliquer quelle est la raison d'élire François Hollande, si ce n'est qu'il ne s'appelle pas Nicolas Sarkozy.
La campagne de 2007 avait été très différente. A cette époque, on sentait une grande énergie de la part du PS, de l'UDF et de l'UMP autour de leur candidat respectif. Le débat était vif, et l'intérêt du public manifeste. Le taux de participation aux deux tours de la présidentielle avaient été très forts, et même les perdants avaient récoltés plus de voix qu'accoutumés. On ne voit pas comment un tel scénario peut se reproduire aujourd'hui. Si on devait comparer cette campagne à une autre, la référence serait plutôt celle de 2002 : les candidats sont connus, il n'y a pas de grand thème qui se dégage fortement, la campagne sert un peu de bruit de fond à l'actualité. Les sondages évoluaient alors lentement, mais de façon sensible, dans l'indifférence quasi-générale. Avec le résultat que l'on sait. Il serait préférable que le Président de la prochaine législature soit élu avec l'adhésion des Français sur son projet, ou au moins sur son nom. Mais on semble plutôt s'orienter sur un taux d'abstention inquiétant pour tout le monde.
S'il y a bien quelque chose qui est frappant dans cette campagne, c'est l'absence totale d'enthousiasme de la part d'à peu près tout le monde. Certes, les candidats accomplissent le marathon habituel. Les journalistes semblent les seuls à se délecter des polémiques fréquentes qu'ils aident à entretenir. En dehors d'eux, ça n'accroche pas. Les émissions politiques de TF1 en prime time font un bide. Le favori des sondages, François Hollande, ne suscite l'adhésion de personne. On est loin du "désir d'avenir" qui avait porté en son temps Ségolène Royal, avec ses militants dévoués. La plupart des socialistes semblent eux-mêmes surpris de l'avoir comme candidat, alors que Dominique Strauss-Kahn était le plan initial. Il n'y a personne pour expliquer quelle est la raison d'élire François Hollande, si ce n'est qu'il ne s'appelle pas Nicolas Sarkozy.
La campagne de 2007 avait été très différente. A cette époque, on sentait une grande énergie de la part du PS, de l'UDF et de l'UMP autour de leur candidat respectif. Le débat était vif, et l'intérêt du public manifeste. Le taux de participation aux deux tours de la présidentielle avaient été très forts, et même les perdants avaient récoltés plus de voix qu'accoutumés. On ne voit pas comment un tel scénario peut se reproduire aujourd'hui. Si on devait comparer cette campagne à une autre, la référence serait plutôt celle de 2002 : les candidats sont connus, il n'y a pas de grand thème qui se dégage fortement, la campagne sert un peu de bruit de fond à l'actualité. Les sondages évoluaient alors lentement, mais de façon sensible, dans l'indifférence quasi-générale. Avec le résultat que l'on sait. Il serait préférable que le Président de la prochaine législature soit élu avec l'adhésion des Français sur son projet, ou au moins sur son nom. Mais on semble plutôt s'orienter sur un taux d'abstention inquiétant pour tout le monde.
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