samedi 10 janvier 2009
Volonté de polémique, polémiques à volonté
Par xerbias, samedi 10 janvier 2009 à 17:29 :: General
Le journal Le Monde a publié vendredi un article stupéfiant, censé être une "analyse" mais se révélant être une attaque personnelle sur la ministre de la Justice. Sous le titre "Le congé maternité est-il un luxe ?", la journaliste Sandrine Blanchard critique Rachida Dati pour avoir repris ses fonctions au sein du gouvernement quelques jours après avoir accouché. Il lui est reproché de ne pas avoir pris de congé maternité, la journaliste s'interrogeant : "Est-ce ainsi qu'on défend la cause des femmes ? Quelle image des femmes et de la naissance renvoie cette maternité express ?" L'argumentation rejoint celle déployée par quelques associations se réclament du féminisme, l'une d'elle parlant de "très mauvais exemple", d'"incitation à s'asseoir sur les conquêtes, les acquis" et même de "scandale".
Mais parmi toutes ces personnes, aucune d'entre elles ne semblent se demander pourquoi il faudrait faire de Rachida Dati un exemple, bon ou mauvais. Celle-ci n'a à aucun moment recherché une quelconque couverture médiatique quant à sa grossesse, ne l'a même jamais annoncé officiellement et tout cela relève purement de sa vie privée. Contrairement à Ségolène Royal, montrée en exemple dans l'article du Monde, elle n'a pas fait venir la presse à son chevet à la maternité pour un coup médiatique. Si Rachida Dati ne se plaint ni ne se vante d'enchaîner accouchement et affaires publiques, pourquoi faudrait-il que la presse s'empare de sa condition de la manière la plus polémique qui soit ? Les lois sur le congé maternité existent, personne ne pense à les modifier, et un cas sur des centaines de milliers chaque année n'a pas à faire changer les mentalités de quiconque. La garde des Sceaux, qui a déjà été largement critiquée sur ses choix vestimentaires, doit-elle devenir la cible de polémiques alimentées par des paparazzades, alors qu'elle ne fait rien qui va à l'encontre des lois et de la morale ?
Il n'y a là nul scandale, car il n'y a pas d'affaire. L'enfant de la ministre de la Justice relève de sa vie privée, et ne concerne ni la presse, ni les associations, ni le reste du peuple. Il n'a pas à être au centre du cirque médiatique et à devenir le personnage central d'un Truman Show grandeur nature. Cette volonté de trouver un exemple lorsqu'il n'y en a pas de donné ne fait que relever la soif de la polémique ainsi qu'une certaine hargne systématique envers les personnalités que la presse n'apprécie pas. Parmi ceux qui assistent à ça, se succèdent l'incompréhension et la stupéfaction.
Mais parmi toutes ces personnes, aucune d'entre elles ne semblent se demander pourquoi il faudrait faire de Rachida Dati un exemple, bon ou mauvais. Celle-ci n'a à aucun moment recherché une quelconque couverture médiatique quant à sa grossesse, ne l'a même jamais annoncé officiellement et tout cela relève purement de sa vie privée. Contrairement à Ségolène Royal, montrée en exemple dans l'article du Monde, elle n'a pas fait venir la presse à son chevet à la maternité pour un coup médiatique. Si Rachida Dati ne se plaint ni ne se vante d'enchaîner accouchement et affaires publiques, pourquoi faudrait-il que la presse s'empare de sa condition de la manière la plus polémique qui soit ? Les lois sur le congé maternité existent, personne ne pense à les modifier, et un cas sur des centaines de milliers chaque année n'a pas à faire changer les mentalités de quiconque. La garde des Sceaux, qui a déjà été largement critiquée sur ses choix vestimentaires, doit-elle devenir la cible de polémiques alimentées par des paparazzades, alors qu'elle ne fait rien qui va à l'encontre des lois et de la morale ?
Il n'y a là nul scandale, car il n'y a pas d'affaire. L'enfant de la ministre de la Justice relève de sa vie privée, et ne concerne ni la presse, ni les associations, ni le reste du peuple. Il n'a pas à être au centre du cirque médiatique et à devenir le personnage central d'un Truman Show grandeur nature. Cette volonté de trouver un exemple lorsqu'il n'y en a pas de donné ne fait que relever la soif de la polémique ainsi qu'une certaine hargne systématique envers les personnalités que la presse n'apprécie pas. Parmi ceux qui assistent à ça, se succèdent l'incompréhension et la stupéfaction.