La cyberguerre
Par xerbias, dimanche 26 avril 2009 à 23:26 :: General :: #417 :: rss
Le Pentagone a toujours été une cible de choix pour les pirates informatiques, surtout pour le défi représenté par les serveurs censés être les mieux sécurisés au monde. Des informations sensibles peuvent s'y trouver sur la plus grande armée au monde. Le piratage d'ordinateurs liés aux programmes de développement du nouveau chasseur F635 Lightning 2 de Lockheed Martin est dès lors un fait notable. Il ne s'agit pas là d'un défi que se seraient lancés de jeunes pirates. La valeur de ces cibles laisse plutôt penser que le piratage fut accompli en ayant consciemment ce but, et dans ce cas, ceux qui auraient intérêt à récuperer de telles informations sont soi des concurrents dans le milieu aéronautique, soit des armées potentiellement opposées. Ici, il apparaîtrait que l'attaque viendrait de Chine.
La Chine est déjà connue pour avoir été la source d'attaques "patriotiques" envers divers sites représentant des intérêts opposés à celui de ce pays, comme par exemple, ceux proches du Tibet. De son côté, la Chine, elle, dément. Cela pourrait être l'oeuvre d'individus chinois isolés, mais d'une manière ou d'une autre, de telles informations ont vocation à être utilisés par une force organisé, et il est évident qu'un pays ne reconnaîtrait pas ses tentatives d'espionnage ou d'attaques isolées. Ce n'est d'ailleurs pas le premier exemple d'attaque cybernétique organisée : le réseau estonien fut ainsi massivement surchargé à cause d'attaques venant de la Russie il y a deux ans, suite à une crise diplomatique entre les deux pays.
La multiplication de tels faits permet de noter le danger aigu de la cyberguerre. Aux côtés d'autres espèces de combats plus traditionnels, comme les combats terrestres, aériens, navals ou même balistiques depuis une soixantaine d'années, les guerres d'une échelle notable passeront également désormais par la guerre cybernétique. De tels risques sont à prendre au sérieux : entre les différents réseaux de données et de voix utilisées quotidiennement par tout le monde, les infrastructures se sont vu attribuées une place si importante que leur mise en défaut rendrait particulièrement vulnérable toutes les organisations. Les répercussions sont potentiellement énormes sur la vie courante ainsi que sur les capacités de réaction de l'Etat. Hollywood a déjà eu l'occasion d'anticiper de tels scénarios catastrophes : ils forment par exemple la trame du film Die Hard 4. C'est pour l'instant du cinéma dans une certaine mesure, mais en cas de guerre, usuelle comme asymétrique, cette nouvelle arme sera forcément utilisée à plus grande échelle.
L'Etat ou même les entreprises doivent s'en prévenir le plus tôt possible. Pour les forces militaires, ce doit même être un souci constant. En fait, il est même à espérer qu'en France, on soit d'ores et déjà prêt, mais cela paraît bien optimiste.
La Chine est déjà connue pour avoir été la source d'attaques "patriotiques" envers divers sites représentant des intérêts opposés à celui de ce pays, comme par exemple, ceux proches du Tibet. De son côté, la Chine, elle, dément. Cela pourrait être l'oeuvre d'individus chinois isolés, mais d'une manière ou d'une autre, de telles informations ont vocation à être utilisés par une force organisé, et il est évident qu'un pays ne reconnaîtrait pas ses tentatives d'espionnage ou d'attaques isolées. Ce n'est d'ailleurs pas le premier exemple d'attaque cybernétique organisée : le réseau estonien fut ainsi massivement surchargé à cause d'attaques venant de la Russie il y a deux ans, suite à une crise diplomatique entre les deux pays.
La multiplication de tels faits permet de noter le danger aigu de la cyberguerre. Aux côtés d'autres espèces de combats plus traditionnels, comme les combats terrestres, aériens, navals ou même balistiques depuis une soixantaine d'années, les guerres d'une échelle notable passeront également désormais par la guerre cybernétique. De tels risques sont à prendre au sérieux : entre les différents réseaux de données et de voix utilisées quotidiennement par tout le monde, les infrastructures se sont vu attribuées une place si importante que leur mise en défaut rendrait particulièrement vulnérable toutes les organisations. Les répercussions sont potentiellement énormes sur la vie courante ainsi que sur les capacités de réaction de l'Etat. Hollywood a déjà eu l'occasion d'anticiper de tels scénarios catastrophes : ils forment par exemple la trame du film Die Hard 4. C'est pour l'instant du cinéma dans une certaine mesure, mais en cas de guerre, usuelle comme asymétrique, cette nouvelle arme sera forcément utilisée à plus grande échelle.
L'Etat ou même les entreprises doivent s'en prévenir le plus tôt possible. Pour les forces militaires, ce doit même être un souci constant. En fait, il est même à espérer qu'en France, on soit d'ores et déjà prêt, mais cela paraît bien optimiste.
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment.
Ajouter un commentaire
Les commentaires pour ce billet sont fermés.