Les blogueurs se prononcent sur les 10 choses qui les énervent. Dans mon cas, il y a en fin de compte beaucoup de choses qui, en définitive, ont tendance à me faire plutôt rire ou à me rendre triste, plutôt qu'à provoquer un énervement. Dans les points déjà évoqués, je peux me retrouver dans certains : le mot stigmatiser, les services clients kafkaïens, les parents démissionnaires... Mais les vrais sujets d'énervement peuvent se réduire à trois items :

- La CGT. Ou plutôt les syndicats favorables à la lutte des classes... dans les services publics. Du coup, cela implique évidemment Sud. C'est bien évidemment un non sens de base. Normalement, faire grève, c'est mettre en danger les profits des actionnaires pour faire pression et obtenir un meilleur partage de la valeur ajoutée. Dans les services d'intérêts généraux, monopoles d'Etat, il n'y a pas d'alternatives pour les clients en cas de grève, et pas de patronat sur qui faire pression. Il ne s'agit donc que de nuire à la collectivité par intérêt personnel. Ces syndicats n'ont jamais réussi à comprendre en quoi dégrader volontairement le service public pour "défendre le service public" pouvait être absurde.

- Les encapuchonnés. Certains les appellent également "sauvageons", ou bien d'autres termes. Ce sont des personnes qui arborent capuche et écharpe même lorsqu'il fait beau, et qui ont un respect tout à fait minimal pour les lois. Ils aiment brûler la voiture de leur voisin, faire du trafic de drogues, se réunir en nombre pour s'en prendre à des personnes plus faibles qu'eux... De temps à autres, des sociologues écrivent un papier sur eux pour expliquer qu'ils sont des victimes de la société. Il faudrait voir dans quel sens au juste. Après tout, c'est bien leur choix que d'avoir ce mode de vie éminemment répréhensible (mais bien peu réprimé). On pourrait néanmoins retourner à la question des parents démissionnaires, déjà évoqués plus haut.

- Et pour bien finir : les encapuchonnés de la CGT, plus connus sous la désignation pudique de Syndicat du Livre - CGT. Quand quelque chose leur déplait, ils n'hésitent pas à revêtir casques et cagoules, et à tout casser. Par leur monopole de fait, ils ont un pouvoir de vie ou de mort sur la quasi totalité de la presse française. Non seulement cela fait que les quotidiens français sont économiquement à genoux du fait d'une structure de coût insupportable, mais ils ne peuvent pas non plus publier des articles mettant en cause ce syndicat (sous peine de non parution). En cas d'apparition de structures concurrentes où il ne dominerait pas, le Syndicat du Livre essaiera d'user de violence. Voilà ce qui peut considérablement m'énerver.