dimanche 1 avril 2012
La gauche mimolette
Par xerbias, dimanche 1 avril 2012 à 23:44 :: Faits politiques
Plus que trois semaines avant le premier tour de l'élection présidentielle, et François Hollande peine toujours à créer l'adhésion sur sa personne. Dans ses discours, il parle bien plus de Nicolas Sarkozy que de lui-même, et même s'il a adopté un ton vociférant dans les meetings, sa personnalité reste transparente. Sa biographie officielle sur son site internet n'a pas grand chose à raconter, et évite soigneusement les périodes de sa vie où il était prêt à se compromettre pour un coup politique. On voit surtout que François Hollande a passé sa vie à (mal) servir le Parti Socialiste, et non la France. C'est Ségolène Royal, qui le connaît bien, qui résumait en septembre dernier : "Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ?" Lui-même n'a toujours pas trouvé de réponse.
Alors, François Hollande, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? "La gauche molle", avait dit Martine Aubry. "Quand c'est flou, c'est qu'il y a loup" avait-elle également rappelé pour qualifier les positions de celui-ci. Il faut dire que bien qu'il en ait longtemps été le premier secrétaire, François Hollande n'a même pas réussi à gagner le respect du Parti Socialiste, n'y ayant convaincu personne. Laurent Fabius peine d'ailleurs à le défendre à la télévision, après l'avoir traité de "fraise des bois" par le passé. Sa désignation comme candidat est surtout révélatrice du manque de talents de premier plan au Parti Socialiste. Normalement, Dominique Strauss-Kahn aurait du être le candidat désigné, mais ses frasques l'ont mis hors course. Dans les six candidats à la primaire, Jean-Michel Baylet représentait une force trop faible, Arnaud Montebourg et Manuel Valls avaient des positions trop iconoclastes, la vacuité de Ségolène Royal était apparu au grand jour au cours des cinq dernières années, et Martine Aubry souffrait de son bilan des années Jospin. François Hollande, en ayant ni bilan, ni position affirmée, ni personnalité, n'avait pas les mêmes défauts que ses adversaires, son néant devenant son principal atout.
Le parcours d'apparatchik de François Hollande ne plaide pas en sa faveur. Sous sa direction, le Parti Socialiste a vu se développer les clientélismes et les corruptions locales, et il n'a soit pas voulu, soit pas pu y mettre un terme. Il rappelle en fait Guy Mollet, symbole de l'incompétence du temps de la IVème République. C'est à croire que l'on se trompe d'époque pour que ce soit à de nouveau d'actualité. La gauche hollandaise, c'est donc la gauche molle et molletiste... Pour la boutade, on serait donc tenté de l'appeler la "gauche mimolette", ce fromage du Nord parfois appelé... le "vieux Hollande" !
Alors, François Hollande, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est ? "La gauche molle", avait dit Martine Aubry. "Quand c'est flou, c'est qu'il y a loup" avait-elle également rappelé pour qualifier les positions de celui-ci. Il faut dire que bien qu'il en ait longtemps été le premier secrétaire, François Hollande n'a même pas réussi à gagner le respect du Parti Socialiste, n'y ayant convaincu personne. Laurent Fabius peine d'ailleurs à le défendre à la télévision, après l'avoir traité de "fraise des bois" par le passé. Sa désignation comme candidat est surtout révélatrice du manque de talents de premier plan au Parti Socialiste. Normalement, Dominique Strauss-Kahn aurait du être le candidat désigné, mais ses frasques l'ont mis hors course. Dans les six candidats à la primaire, Jean-Michel Baylet représentait une force trop faible, Arnaud Montebourg et Manuel Valls avaient des positions trop iconoclastes, la vacuité de Ségolène Royal était apparu au grand jour au cours des cinq dernières années, et Martine Aubry souffrait de son bilan des années Jospin. François Hollande, en ayant ni bilan, ni position affirmée, ni personnalité, n'avait pas les mêmes défauts que ses adversaires, son néant devenant son principal atout.
Le parcours d'apparatchik de François Hollande ne plaide pas en sa faveur. Sous sa direction, le Parti Socialiste a vu se développer les clientélismes et les corruptions locales, et il n'a soit pas voulu, soit pas pu y mettre un terme. Il rappelle en fait Guy Mollet, symbole de l'incompétence du temps de la IVème République. C'est à croire que l'on se trompe d'époque pour que ce soit à de nouveau d'actualité. La gauche hollandaise, c'est donc la gauche molle et molletiste... Pour la boutade, on serait donc tenté de l'appeler la "gauche mimolette", ce fromage du Nord parfois appelé... le "vieux Hollande" !