Que faire de l'Iran ?
Par xerbias, lundi 8 mai 2006 à 11:57 :: Monde :: #9 :: rss
Quel désarroi lorsque les principes démocratiques servent à justifier l'accession d'extrémistes au pouvoir !
C'est ce qu'il se passe actuellement en Palestine et en Iran. En Palestine, il y a un moyen simple (a priori) d'éviter que les institutions servent à commettre des actes hostiles à la paix : c'est de ne pas lui en donner les moyens. Il s'avère en effet qu'une bonne partie du budget de l'Autorité palestinienne provient de pays tiers, dont les pays occidentaux. Le Hamas, désormais au pouvoir, ne reconnaît même pas Israël, et ne semble nullement décidé à enterrer la hache de guerre avec l'ennemi séculaire. Qu'à cela ne tienne, le Hamas sera privé des moyens financiers qui pourrait lui permettre de transformer l'Autorité palestinienne en un organisme de guerre.
Moins évident est le cas de l'Iran. Solidement financé par les revenus pétroliers, ce pays est à nouveau prêt à tous les conflits qui peuvent être causés par une lecture délirante du Coran. Malgré le régime islamique mis en place en 1979, cela peut encore aller lorsque ce sont les "modérés" qui sont au pouvoir, mais depuis que Mahmoud Ahmadinejad est aux commandes, nous sommes revenus aux situations les plus dangereuses. En particulier, le souhait de l'Iran de disposer d'installations nucléaires parait particulièrement terrifiant lorsque l'on sait qu'Ahmadinejad souhaite voir Israël "rayé de la carte". Le nucléaire permet des applications dont la puissance n'égale que la dangerosité, et ne serait-ce qu'entretenir une centrale électrique nucléaire est une responsabilité qu'il ne faut pas sous estimer. Nous nous sommes sortis de la guerre froide sans champignon atomique que parce que les dirigeants des deux blocs avaient le sang froid suffisant et un sens des responsabilités minimal. Et encore, nous avons connu des situations bien risquées à ce niveau là . Mais peut on espérer ce même sens des responsabilités de la part de quelqu'un comme Ahmadinejad, alors que jusqu'à présent il ne l'a jamais montré ?
C'est bien pour ça que les événements diplomatiques actuels revêtent une importance capitale sur la situation géopolitique du monde de demain. On ne peut qu'espérer qu'une solution soit trouvée, même si au fond de nous, nous savons bien que c'est loin d'être l'issue la plus probable. On peut, en tous cas, être bien amer, en pensant que les Etats-Unis sont allés faire la guerre à l'Irak, qui disait ne pas avoir et n'avait pas d'armes de destructions massives, alors que les autres pays de "l'Axe du mal" comme le définit George Bush, clamaient haut et fort leur volonté de devenir des puissances atomiques.
C'est ce qu'il se passe actuellement en Palestine et en Iran. En Palestine, il y a un moyen simple (a priori) d'éviter que les institutions servent à commettre des actes hostiles à la paix : c'est de ne pas lui en donner les moyens. Il s'avère en effet qu'une bonne partie du budget de l'Autorité palestinienne provient de pays tiers, dont les pays occidentaux. Le Hamas, désormais au pouvoir, ne reconnaît même pas Israël, et ne semble nullement décidé à enterrer la hache de guerre avec l'ennemi séculaire. Qu'à cela ne tienne, le Hamas sera privé des moyens financiers qui pourrait lui permettre de transformer l'Autorité palestinienne en un organisme de guerre.
Moins évident est le cas de l'Iran. Solidement financé par les revenus pétroliers, ce pays est à nouveau prêt à tous les conflits qui peuvent être causés par une lecture délirante du Coran. Malgré le régime islamique mis en place en 1979, cela peut encore aller lorsque ce sont les "modérés" qui sont au pouvoir, mais depuis que Mahmoud Ahmadinejad est aux commandes, nous sommes revenus aux situations les plus dangereuses. En particulier, le souhait de l'Iran de disposer d'installations nucléaires parait particulièrement terrifiant lorsque l'on sait qu'Ahmadinejad souhaite voir Israël "rayé de la carte". Le nucléaire permet des applications dont la puissance n'égale que la dangerosité, et ne serait-ce qu'entretenir une centrale électrique nucléaire est une responsabilité qu'il ne faut pas sous estimer. Nous nous sommes sortis de la guerre froide sans champignon atomique que parce que les dirigeants des deux blocs avaient le sang froid suffisant et un sens des responsabilités minimal. Et encore, nous avons connu des situations bien risquées à ce niveau là . Mais peut on espérer ce même sens des responsabilités de la part de quelqu'un comme Ahmadinejad, alors que jusqu'à présent il ne l'a jamais montré ?
C'est bien pour ça que les événements diplomatiques actuels revêtent une importance capitale sur la situation géopolitique du monde de demain. On ne peut qu'espérer qu'une solution soit trouvée, même si au fond de nous, nous savons bien que c'est loin d'être l'issue la plus probable. On peut, en tous cas, être bien amer, en pensant que les Etats-Unis sont allés faire la guerre à l'Irak, qui disait ne pas avoir et n'avait pas d'armes de destructions massives, alors que les autres pays de "l'Axe du mal" comme le définit George Bush, clamaient haut et fort leur volonté de devenir des puissances atomiques.
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